Les domaines

Domaine Combrillac

Domaine Combrillac

Thien Uyen Do et Florent Girou

Pendant 10 ans, Uyen fut conseillère juridique à Bruxelles, dans un premier temps sur les questions de luttes contre les discriminations, et ensuite sur les questions de biodiversité et de protection de la nature.
En 2018, elle s’installe à Combrillac sur le vignoble familial de son compagnon, Florent Girou, artisan-vigneron passé par la Californie, la Toscane et le Languedoc.

En créant un pôle de plantes aromatiques, sauvages et comestibles au cœur du domaine en tant que paysanne-cueilleuse (Born to Be Wild), Uyen cherche à réensauvager la vigne, à casser la monoculture, à mettre en place une vitiforesterie ambitieuse, à préserver la biodiversité. Avec un BTS viticulture-œnologie en cours, son implication dans les vignes comme au chai est de plus en plus importante.

12 hectares de vignes entourées d’arbres – Chenin, Sémillon, Sauvignon, Merlot… – au milieu desquelles s’insèrent quelques prairies naturelles, de houblon, de céréales… Autant dire un véritable jardin d’Eden ! En découlent des vins blancs parfaitement équilibrés, des macérations aux beaux amers, et des rouges tout à la fois nourrissants et délicats. Si l’on en croit la précision des jus, la success story ne fait que commencer !

Milan Nestarec

Milan Nestarec

Lui, c’est la rockstar des vins nature en République Tchèque ! En reprenant les huit hectares de vignes de son père en 2001, Milan a converti en bio ce vaste terrain de jeu situé en Moravie du sud, à quelques kilomètres de la frontière autrichienne.

Une manière pour le jeune vigneron de s’émanciper et de laisser pleinement sa vision du vin s’exprimer sur ces Pinot noir, Saint-saurent, Müller-thurgau et autres Blaufrankisch. Bien sûr, ce rebelle aime remettre en cause le monde classique du vin, mais c’est une signature chez Vins & Volailles : à contre-courant de l’obsession de certains pour les terroirs et les traditions viticoles, Milan est réputé pour ses subtils vins blancs macérés sur peau et n’en reste pas moins surprenant sur le terrain des rouges ! Dans tous les cas, c’est un vinificateur hors-pair, dont la philosophie se transmet à travers ses nectars. Y goûter, c’est l’assurance d’une expérience sensorielle en pleine conscience…

Andréa Calek

Andréa Calek

Andrea Calek et Stefana Nicolescu

Il aura fallu quelques années de bourlingue à Andrea Calek pour se décider à poser ses valises au cœur de l’Ardèche, en 2007. Ce natif de Bohême, en République Tchèque, insaisissable rebelle des vins nature formé aux côtés de Gérald Oustric, sait cultiver le mystère… De lui, on connaît surtout ses vignes et ses vins : 5,5 hectares de Syrah, Merlot, Grenache et Viognier depuis peu, cultivés sur des sols limoneux, aux pieds des collines d’Alba-la-Romaine.
Désormais épaulé par Stéfana Nicolescu – américaine d’origine franco-roumaine venu donner un nouveau souffle au domaine – Andrea se concentre sur la vinification et l’élevage des jus, quand Stéfana se focalise sur le travail de la vigne. En résulte des vins sans compromis, aux belles acidités et portés sur le fruit.

Domaine de Cherouche

Domaine de Cherouche

Andrea Grossmann et Marc Balzan

Il s’en passe des choses dans le tout petit vignoble de Marc et Andrea !
Chasselas, Arvine, Pinot gris, Chardonnay, Amigne, Païen, Pinot noir et Gamay prospèrent sur ce terroir schisteux de la région du Valais, du côté des Alpes suisses.

Pas intimidé par les pentes et l’altitude (jusqu’à 850 mètres, quand même), le couple de vignerons pratique la viticulture montagnarde depuis 2010. C’est la passion qui les unit et les détermine – lui ex maître d’hôtel, elle future enseignante – à envoyer des canons aussi divins que le paysage qui les entoure.
Le projet se dessine durant les vendanges 2007 au domaine de Mythopia, (pionnier en biodiversité et vinifications naturelle), où Marc est chef de culture. Leur travail, aussi net que méticuleux, est un exercice d’équilibriste permanent.
Élaborer patiemment des bijoux sur un fil tendu au dessus d’un précipice, sans se laisser déconcentrer par la danse des chamois de l’autre côté… Attention, il n’y en aura pas pour tout le monde!

Jeux de vins

Jeux de vins

Super-héros du raisin bio et du vin pur jus, le génial Julien Albertus – qui sévit du côté du domaine Kumpf & Meyer à temps plein – s’est également lancé dans un négoce vertueux (les personnes derrière les raisins sont rendues visibles, prennent confiance en vinification et sont bien payées, contrairement aux négoces plus “traditionnels”).

Avec Jeux de Vins, Julien accompagne plusieurs jeunes vigneron·nes alsacien·nes pour vinifier leurs canons avec la sécurité d’un champion du genre à leurs côtés. Vous vous en doutez, c’est un véritable succès : les quilles sont aussi chouettes que l’initiative. Longue vie à Jeux de Vins !

Kamara Winery

Kamara Winery

Que se passe-t-il lorsque une famille entière s’enthousiasme pour le pur jus ? Elle abandonne définitivement la vie citadine pour s’installer à la campagne – à quelques encablures de Thessalonique, cité bien connue dans le paysage viticole grec – vivre de sa passion. Voilà, le décor est planté pour la smala Kioutsoukis !

Tout comme les 11 hectares de vignes bio installées sur le domaine par Dimitrios, le père : Assyrtiko, Malagousia, Roditis, Xinomavro… Les cépages grecs dans toute leur splendeur. En tandem avec Stavroula aka Ria, le patriarche et sa relève travaillent main dans la main, à la vigne comme au chai. De cette symbiose daron/rejeton naissent des vins qui embrassent leurs deux natures : un ancrage traditionnel, tout en restant très libres dans leurs arômes et leurs volumes.
À noter que c’est grâce à sa fille que le domaine s’est fait une réputation dans le vin 100 % propre, il faut bien rendre à César ce qui lui appartient… Et ne pas oublier Eleftheria, la mère, et ses fils – Tolis & Athanasius – sans qui la machine du quotidien aurait bien du mal à tourner. Yamas !

Costadila

Costadila

Si le maestro des bulles Ernesto Cattel nous a quitté en 2018, il a réussi à laisser son beau domaine entre les mains d’un duo tout aussi talentueux : aujourd’hui, ce sont Martina Cieli, sa femme, et Alex della Vecchia, son collègue de longue date, qui perpétuent ce savoir-faire, perchés sur leurs collines à quelques encablures de Venise.

Dans ces parcelles difficiles d’accès – les cuvées portent souvent l’altitude de la parcelle comme nom – et aux géologies si diverses, le duo italo dorlote des cépages aux noms peu connus, comme le Verdiso ou le Marzemino.
Côté chai, la patte d’Ernesto est toujours là : des macérations courtes pour des bulles fraîches et éclatantes. Ce qui n’empêche des quilles plus récentes, portées par l’imagination d’Alex, d’avoir conquis les palais par leur singularité !

Decideret

Decideret

Bienvenue dans le Cider Circus de trois copains danois toqués de pommes et de fermentation. À la croisée des chemins entre cidre et pét’ nat’, les quilles du trio Decideret sont des objets non identifiés, mais sacrément fruités.

Leur mission ? Décloisonner les catégories de bulles, et prouver que leurs pétillants – élaborés à partir d’une multitude de variétés de pommes, de baies et parfois même de raisins – n’ont rien à envier aux jus des vignerons! Et elle est réussie : travaillées comme du vin, leurs cuvées s’apprécient de la même manière, en savourant l’acidité, la complexité et l’énergie mise dans le processus de macération. Raisin, pomme, même combat !

La cidrerie du Vulcain

La cidrerie du Vulcain

Jacques Perritaz

Le Vulcain, c’est le papillon fétiche de Jacques Perritaz : fidèle ami ailé lors de ses cueillettes d’automne – vaquant au grès des fruits éclatés au sol – l’insecte se devait d’apparaître au premier rang de ses jolies bouteilles de cidre ! Car oui, ce biologiste de formation s’est engagé dans la revalorisation du patrimoine fruitier du canton de Fribourg (en Suisse) et plus précisément, des pommes…

L’aventure démarre en 2000, lorsqu’en parallèle de son premier métier, Jacques commence à acheter des fruits à ses voisin·e·s – ainsi qu’un pressoir – pour faire goûter son jus de pomme aux copain·ine·s. Puis une chose en entraînant une autre, le voilà lancé dans le cidre expérimental ! Son amour des pommes, des poires, et autres coings additionné à une passion sans commune mesure pour le vin, sont les fondements de la Cidrerie du Vulcain, dont les cuvées haute couture bouleversent toutes les idées reçues autour du cidre. Expérimentation sur plus de 150 variétés, vergers “haute tige”, utilisation de la technique du “guillage”, fermentation sur levures sauvages… L’aventurier du pépin produit des vins pétillants, mais avec des pommes !
Chez nous, c’est ce qu’on appelle le haut du panier.

Domaine Sauveterre

Domaine Sauveterre

Jérôme Guichard

Jérôme fait dans le Mâconnais des vins qui ne ressemblent à rien aux alentours ! L’aventure commence en 2011, lorsqu’il reprend les vignes du fameux – mais désormais retraité – Guy Blanchard, situées sur un terroir changeant, entre sables granitiques du Beaujolais et calcaire Bourguignon. Avec environ 4 hectares de Chardonnay et Gamay, Jérôme élabore aujourd’hui de petits ovnis sacrément bien ficelés.

Sans pour autant renoncer à l’expression de son terroir, cet équilibriste de l’oxydatif suit le fil de ses idées, et affirme une identité de blancs de macération pelliculaire charnus et aromatiques. Bien sûr, ses rouges ne pouvaient pas non plus rester dans les clous du gamay Beaujolais de soif, son rapport à la lie est du même acabit.

Et qu’on ne lui parle pas des défauts du vin, pour Jérôme il faut faire confiance au raisin, car “avec le temps va, tout s’en va”…

Jérôme Galaup

Jérôme Galaup

Chez les Galaup, le domaine se transmet depuis 4 générations. Ce qui n’a pas empêché le jeune Jérôme de garder un esprit ouvert et curieux en reprenant l’exploitation familiale en 2017. Jusque là, il travaillait au domaine Plageoles, où il a fait le trait d’union entre Robert (le gardien du Temple des cépages autochtones) et Bernard, puis entre Bernard et ses fils.

La ferme du Vert – la bien nommée– est installée en lisière de la forêt de Grésigne, dans le Tarn, et on y parle toujours le patois. Résultat ? Un vigneron qui chérit ses racines et son héritage mais qui reste les deux pieds bien plantés dans son époque !

Au milieu de ses vaches et de son somptueux paysage, Jérôme cultive 7 hectares de cépages typiques du Gaillacois, véritables miroirs de ce terroir historique.
Son bon sens paysan et sa vinification audacieuse et intuitive au chai, produisent des vins ne laissent personne indifférent.

Julien Albertus

Julien Albertus

Super-héros du raisin bio et du vin pur jus, le génial Julien Albertus – qui sévit du côté du domaine Kumpf & Meyer à temps plein – s’est également lancé dans un négoce vertueux (les personnes derrière les raisins sont rendues visibles, prennent confiance en vinification, et sont bien payées, contrairement aux négoces plus “traditionnels”).

Avec Jeux de Vins, Julien accompagne plusieurs jeunes vigneron·nes alsacien·nes pour vinifier leurs canons avec la sécurité d’un champion du genre à leurs côtés. Vous vous en doutez, c’est un véritable succès : les quilles sont aussi chouettes que l’initiative. Longue vie à Jeux de Vins !

Justine Vigne

Justine Vigne

Depuis 1826, cinq générations se sont succédées sur cette propriété familiale, cultivant truffes, lavandes, céréales et maraîchage… Mais c’est le grand-père de Justine qui, dans les années 50, a planté la première parcelle de vignes, destinées à la cave coopérative de leur petit village de Richerenches, dans le Vaucluse.

Au retour d’un long voyage en 2017, la jeune vigneronne a fini par succomber, elle aussi, à l’appel du raisin.

Et depuis, banco. La délicatesse de son toucher de vinification, la justesse de ses intuitions et son esprit aventurier ont fait d’elle une vigneronne incontournable de cette grande région trufficole.
D’autant plus que Justine travaille ses vins en qvevris géorgiens pour sublimer leur terroir, et c’est un sans-faute. Avec un tel nom de famille, le destin ne pouvait en être autrement !

Le temps retrouvé

Le temps retrouvé

Michaël Georget

Michaël savait déjà qu’il voulait faire du vin à 11 ans. Et si les hasards de la vie l’ont conduit, avec Céline, sa compagne et partenaire de travail, dans les Pyrénées-Orientales – sur le piémont du massif des Albères – c’est pour nous abreuver de jus parfaitement équilibrés, nés entre la montagne, la mer et les rivières…

Véritables paysan·nes-vigneron·nes, Céline et Michaël ont donc repris en 2012 ces 10 hectares de très vieilles vignes en plein cœur du pays catalan, épaulés de Goliath, leur grand collègue équidé d’une tonne. Implantées sur un terroir de moraine glaciaire (schistes, quartz, granit, silex, grès, calcaires..), leurs vignes s’expriment dans des cuvées monocépages aux personnalités affirmées, aux tanins délicats et d’une sensualité rare pour un terroir si chaud.

Le secret du domaine du Temps Retrouvé ? Une vision du vivant comme d’un grand tout où chaque être vivant a un rôle à jouer, et un élevage sur le temps long, très long, pour exprimer des volumes et des textures de vin devenus trop rares.

Philippe Jambon

Philippe Jambon

Connu pour ses vins aux élevages longs, lissant avec le temps des taux de volatiles parfois remarquables, une descente de cave chez Philippe Jambon, c’est l’assurance d’avoir ses certitudes de buveur·euse·s chamboulées !
Pour lui, faire du vin, c’est rendre possible l’expression de ses “minorités”.
Et force est de constater qu’il a raison, la singularité de sa patte de vinification est reconnue aux quatres coins du globe.

Concerné au plus haut point par la cause du vivant et de la paysannerie dans son ensemble, Philippe impulse cette approche libre du métier de vigneron dans son domaine du nord Beaujolais, à un saut de puce de la Bourgogne.
Tout comme son optimisme à toute épreuve, qui l’aide à travers les intempéries à trouver l’énergie de tendre la main aux nouvelles·aux venu·es dans le métier via sa structure de négoce vertueuse: les Tranches.
En substance, il leur donne confiance sur le terrain de la vinification purjus et leur met le pied à l’étrier en leur ouvrant son réseau.
On est dans le Beaujo, le gars s’appelle Jambon, donc forcément l’étiquette de ces cuvées de négoce fait dans le papier de boucherie et les titres sont sur un registre humoristique aussi fin que le permet la trancheuse.
Mais vous pouvez y aller les yeux fermés!

Clos Fantine

Clos Fantine

Ici, c’est une histoire de fratrie ! Carole, Corine et Olivier travaillent ensemble et sont si complémentaires qu’ils semblent s’être choisis. En reprenant le domaine paternel à trois, les enfants Andrieu on fait le choix d’une vision multifacette sur la gestion de leurs vignes et de leurs vins.

Et il fallait au moins l’énergie d’un trio pour reprendre les 30 hectares de Carignan, Mourvèdre, Grenache, Cinsault et Syrah implantés au cœur des hauts cantons de l’Hérault. De ce domaine – installé sur les coteaux de l’appellation de Faugères – et de leur philosophie commune, naissent des vins réalisés dans la plus pure méthode traditionnelle, aux caractères gourmands et francs, puisque la sincérité des vigneron·nes est totale, de la vigne à la cave. C’est ce qu’on appelle un tiercé gagnant.

2Naturkinder

2Naturkinder

Mais qui se cache derrière la fameuse bouteille à la chauve-souris ? Sûrement le couple le plus en vogue du vin made in germany. Après une première vie à Londres, Melanie et Michael ont fait le choix de reprendre le domaine familial des Völker en 2013. Situé aux abords de la rivière Main, dans la région de Franconie, leur terrain de jeu s’étend sur sept hectares de Sylvaner, Regent, Müller-Thurgau, Dornfelder, Bacchus, Riesling & cie, qu’ils nourrissent au guano de… chauve-souris !

Avec des macérations courtes et précises, les vins de 2Naturkinder capitalisent sur le fruit et la légèreté des tanins, sans se départir d’une belle acidité. Pour ce sacré duo, il ne s’agit pas de « faire » du vin mais de prendre soin de leur écosystème et permettre au jus de se magnifier par eux-même.

Château de Béru

Château de Béru

Situé sur les contreforts des versants des grands crus de Chablis, le château de Béru élève en cave une histoire viticole vieille de plus de 400 ans… À la tête du vignoble depuis 2006, la grande Athénaïs de Béru – épaulée par Gaëlle Ribé au chai – a relevé le pari de reprendre le domaine familial en y insufflant une vision du vin plus alignée avec le vivant.

Avec ses terroirs calcaires kimméridgiens vibrionnants de minéralité et d’énergie, Athénaïs incarne avec brio le renouveau du chablisien, un vignoble trop souvent surexploité par la gourmandise du marché. Chez elle, d’un côté les vins du Château de Béru – tous issus de Chardonnay – aux profils ciselés, chargés d’une finesse et d’une élégance rare. De l’autre les Vins d’Athénaïs, qui réunissent les cuvées de négoce majoritairement issues de cépages et de terroirs emblématiques de l’Yonne : Pinot, Sauvignon…
En restant fidèle à une expression authentique, la vigneronne s’autorise ici une très grande liberté créative dans les vinifications et les élevages. Tout est là : longueur, volume, équilibre, complexité… Une justesse d’expression bluffante.

Mathieu Coste

Mathieu Coste

Pour cet ancien prof de viticulture, le vin c’est avant tout “de l’eau passée à travers un cep de vigne” !
Une belle façon de schématiser, pour ce vigneron qui a gardé l’esprit de synthèse de son premier métier. Installé dans la Nièvre depuis 2008 – là où la Loire embrasse la Bourgogne – Mathieu Coste élabore des quilles plutôt rares dans le coin : des Sauvignon, des Gamay et des Pinot Noir vivants, choyés dans les vignes par sa compagne Alex, mi-pharmacienne mi-magicienne.

Fou du raisin, passionné par le règne du végétal, ce vigneron du Nivernais ne cherche pas la gloire mais plutôt la satisfaction de produire d’excellents jus – qu’il élève généralement sur plus de trois ans ! – en respectant toujours sa devise des 3F : force, finesse et fraîcheur.